Les courses sur glace

Pas évident, d'aller couvrir de tels événements. Généralement tenus sur des lacs gelés qui n'offrent pas de protection contre les vents, avec des températures très loin sous le point de congélation, le photographe doît prendre les mesures appropriées.

Les temps d'attente entre les courses étant souvent longs, il faut prévoir le réchauffement des doigts et des orteils. Pour ce faire, les petites enveloppes chauffe-mains et chauffe-orteils vendus chez les détaillants d'équipements sportifs sont peu coûteuses et très efficaces.

Les équipements-photo, quant à eux, résistent assez bien au froid. À condition, bien sûr, d'éviter de les exposer à l'humidité des endroits où l'on ira se réchauffer. Seules les piles ont du mal à résister au froid intense et perdent rapidement leur efficacité. On prévoira donc plusieurs piles de rechange qu'on gardera près du corps. Pour ma part, je les garde dans une poche extérieure dans laquelle j'ai placé une ou deux enveloppes chauffe-mains.

Aussi, il ne faut pas oublier de compenser l'exposition (+2) car l'appareil, influencé par tant de lumière blanche, tentera de tout ramener au gris.

Mais l'exercice en vaut toutefois la peine, car on y voît-là des occasions de photos peu communes.